Excess of transmission

Excess of transmission of the G allele of the -1438A/G polymorphism of the 5-HT2A receptor gene in patients with schizophrenia responsive to antipsychotics

Dalila Benmessaoud,1 Nora Hamdani,2,3 Claudette Boni,3 Nicolas Ramoz,3 Michel Hamon,4 Farid Kacha,1 and Philip Gorwood2,3

1Etablissement Hospitalier Spécialisé Psychiatrique M. Boucebci. Cheraga, Alger, Algeria

²INSERM U675, Faculty of Medicine Bichat (IFR02), 16 rue Henri Huchard, 75018 Paris, France

3AP-HP, Hôpital Louis Mourier (Paris VII), service de psychiatrie, 178 rue des Renouillers, 92700 Colombes, France

4UMR 677 INSERM/UMPC, Neuropsychopharmacologie, IFR70 des Neurosciences, CHU Pitié-Salpêtrière, 75013 Paris, France

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Centre de recherche en anthropologie sociale et culturelle

Projet de recherche : « Les tentatives de suicide des jeunes de 15 à 25 ans à Oran - Elaboration d’un projet de centre de prise en charge de suicidants »

Membres de l’équipe de recherche :
Chef de projet : B. Moutassem-Mimouni Maître de recherche
F.Z.Sebaa Chargée de recherche, M. Mimouni Chargé de recherche, Dr B. Djaoui Chargé de recherche

Présentation du projet

L’enquête menée au sein du CRASC (2002/2004) par le groupe de chercheurs en psychologie, sur les suicides et les tentatives de suicide chez les jeunes de 15/25 ans dans la wilaya d’Oran a permis d’aboutir aux résultats suivants :
La majorité des tentatives de suicide, soit près de 75% sont des femmes et 25% sont des hommes. Ces chiffres montrent que les femmes font une tentative de suicide trois fois plus que les hommes.
La tranche d’âge des 15-25 représente à elle seule 66% des cas. Les 26-25 ans, sont 21% et environ 12% ont plus de 36 ans et jusqu’à 60 ans. Ces chiffres montrent que prés de 87% des personnes ayant fait une tentative de suicide ont moins de 36 ans.
Concernant la situation familiale : plus de 65% sont célibataires des deux sexes. Mais la proportion des personnes mariées ou l’ayant été (31,5%) nous indique que le mariage ne semble plus constituer un rempart contre le suicide, alors que les études durant les années quatre-vingt, signalaient le mariage comme étant une « protection contre le suicide ».
Les raisons invoquées, justifiant le passage à l’acte, sont multiples, mais placent néanmoins le manque de communication et les conflits à l’intérieur de la cellule familiale en première ligne. Dans la catégorie « Autres », nous avons relevé tout ce qui concerne les problèmes tels que : la disparition d’un être cher, le stress, les femmes battues, le surendettement, le chômage et la grande précarité .
Les moyens utilisés sont en premier lieu les médicaments (70%) ensuite les produits ménagers (21%) et enfin les défenestration et pendaison.
L’approche clinique nous a permis de déceler des difficultés de différents ordres en déterminant deux catégories : si pour certains, la TS semble être le fait de personnalités inconsistantes, fragilisées (mais peut-être pas fragiles), pour d’autres, le passage à l’acte semble plus un comportement exprimant la force du moi et la capacité à se défendre. Ces cas montrent que l’acte suicidaire est vraiment un appel au secours ou un acte déterminé appelant le changement au risque de perdre la vie. Quand la famille est capable de compréhension et d’empathie, cet acte lui fait prendre conscience de sa situation conflictuelle apparente ou non. Mais quand la famille est incapable de replacer l’acte dans son contexte, la tentative de suicide peut aggraver les perturbations au sein de la cellule familiale.

C’est dans ce contexte là que la prise en charge des patients mais aussi de leur famille après la TS est primordiale :

a) prise en charge des familles
conforter et encourager les familles compréhensives dans leur façon d’appréhender la situation
soutenir les familles déséquilibrées par le passage à l’acte suicidaire, tout en les aidant à considérer la situation sous l’angle du vécu de leur enfant.
aider ces familles à percevoir cet acte comme une demande d’aide et non comme une agression dirigée contre eux.

b) prise en charge des patients :
apporter d’abord une écoute, un soutien psychologique pour les aider à émerger de cette situation complexe et douloureuse
une psychothérapie adaptée à chaque cas
apporter une aide sociale ou autre quand cela s’avère nécessaire
D’où la nécessité d’une équipe pluridisciplinaire, etc.
Notre projet (2005-2007) se propose d’atteindre les quatre objectifs suivants :

  • Objectif 1 : Réalisation de colloques sur le suicide :
    le premier colloque prévu en 2005 portera sur « L’état de la recherche sur le suicide en Algérie »
    le deuxième colloque porte sur « la prise en charge du suicide : modalités et perspectives »
    en 2006 le troisième rendra compte de la recherche et de l’ouvrage publié sur la question (2007)
  • Objectif 2 : Complément d’investigations cliniques et anthropologiques :
    Ici, il s’agit de faire des études de cas cliniques qui seront assurées par des psychologues et un psychiatre pour tenter de déterminer un profil des personnes qui ont fait une TS. Nous avons élaboré un protocole d’examen de TS qui aborde les antécédents, les déterminants et conditions du passage à l’acte. Des entretiens cliniques et des tests (le Rorschach) sont réalisés par les praticiens.
  • Objectif 3 : A partir des résultats obtenus aux différents niveaux, nous envisageons la publication d’un ouvrage sur le suicide en Algérie
  • Objectif 4 : Projet d’organisation de la prise en charge :
    Les axes précédents visent tous à mieux cerner le profil des personnes qui font une TS et proposer ainsi un modèle de centre de prise en charge de suicidants et de soutien aux famille.

Le stress. Entre bien-être et souffrance

 

Berti Editions
Auteur : Mahmoud Boudarene

Le stress est entre bien-être et souffrance, entre santé et maladie. A ce titre, il entre de plan pied dans le domaine de la médecine et de la psychologie médicale. Dans cette ouvrage, qui plaide en faveur d'une psychologie de la santé, l'auteur défend cette assertion et jette un éclairage sur les processus par lesquels la vie et les événements qui la parcourent , exercent une influence sur la santé.
Il utilise les données scientifiques actuelles, neurobiologiques, neuroendocrinologiques et neuropsychologiques pour mieux faire comprendre le rôle de la vie psychique, interface entre l'environnement extérieur et le sujet, dans l'émergence de la maladie. Il met ainsi en lumière les mécanismes par lesquels l'individu est conduit du " stress de la vie " et de la faillite de ses stratégies d'adaptation à la perte du sentiment de bien-être et à la naissance de la souffrance et de la maladie.

La Psychiatrie en Algérie par Farid Kacha

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